L’essentiel a retenir du livre « Les mille et une nuits »

Le recueil de contes « Les mille et une nuits » fait partie des livres qui ont animé l’enfance de beaucoup de personnes grâce aux histoires que cela contient. Celles-ci sont surtout d’origine arabe, égyptienne et perse. Cependant, quels sont les auteurs qui sont à l’origine de son succès dans l’Occident et ailleurs ? Cet article vous présente brièvement cette œuvre.

La composition du livre

L’origine de l’écriture du livre « Les mille et une nuits » demeure un mystère étant donné que l’œuvre a traversé plusieurs siècles. Néanmoins, selon certaines sources, les contes constitutifs du livre tiennent leur source originelle de la littérature orale indienne. Certaines histoires datent même du IIIe siècle de la littérature de l’Inde.

En outre, la majorité des histoires racontées dans chaque tome ou livre relève de récits populaires ou de fables arabes. Les contes sont issus généralement de deux différentes sources. La première regroupe les textes d’histoire qui font la description de Bagdad et de certains personnages de l’histoire comme calife Haroun al-Rachid. Quant à la seconde source, elle est composée de textes ou contes datant du XIe siècle. Cela aborde des histoires relatives à la magie, au tapis volant, aux génies…

La trame de l’œuvre

L’intrigue des mille et une nuits se base sur le récit raconté « nuit après nuit » par Schéhérazade au Sultan de l’œuvre. En effet, le Sultan a découvert l’acte d’infidélité de sa femme. Ce qui l’a amené à faire décapiter cette dernière. De ce fait, il a pris la ferme décision d’épouser chaque nuit une nouvelle femme. Donc, Schéhérazade, sa nouvelle femme, a décidé lors de sa nuit de noces de conter à sa sœur un récit à côté de Sultan. Cependant, bien avant la fin de l’histoire, elle s’interrompit une fois que le jour se leva. Désireux et curieux de connaître la fin de l’histoire, le roi accorda une autre nuit à Schéhérazade.

Ainsi, lors de cette nuit, il demanda à Schéhérazade en la présence de la sœur de cette dernière de continuer à leur conter l’histoire de la nuit précédente. Étant très rusée, Schéhérazade interrompait toujours nuit l’histoire avant la fin du dernier épisode. Cette scène dura plusieurs nuits. Elle conta entre autres l’histoire de la scène du « dormeur éveillé », « sage persan », « Le calife et le fou », etc. Chaque histoire était intéressante et captivait l’attention du roi qui n’arrivait plus à tuer sa nouvelle femme. D’autant plus que les contes comportaient en elles d’autres histoires. C’était de l’enchâssement d’histoire.

Alors, elle continua ce théâtre d’histoire pendant un long moment. Par conséquent, mille et une nuits se sont écoulées avec toujours des histoires qui se racontent chaque nuit. À la fin du récit et de l’histoire principale, Schéhérazade obtient la vie sauve grâce à ses histoires et à la scène de théâtre qu’elle a mise en place. Le roi et elle ont vécu ensemble pendant des années.

Le succès du livre à travers le temps

Le livre est devenu accessible et populaire en Occident et surtout en France grâce à Antoine Galland. En effet, c’est lui qui publia le premier tome des Mille et une nuits en réunissant les récits de livres d’origine arabe dans les années 70. Compte tenu du succès qu’a connu ce tome, il décida d’écrire d’autres contes provenant de la littérature arabe et de les traduire en français.

301 ans après cet exploit de Galland, les traducteurs André Miquel et Jamel Eddine Bencheikh ont décidé de procéder à la traduction de façon intégrale de chaque page du recueil de contes. Ainsi, la traduction du contenu de chaque page dans une certaine de langue nationale a donné lieu à divers livres traduits. Ces livres s’utilisent jusqu’à présent en France par des metteurs en scène pour monter des spectacles de théâtre sur les histoires. La littérature nationale continue de faire l’étude de ce recueil.

En définitive, le livre « Les mille et une nuits » est un assemblage de plusieurs contes d’origines variées. Les volumes de cette œuvre connaissent de l’exploit depuis 1704 en Europe.